Olivier explique : Pour cette première collaboration avec le Chœur de Chambre de Paris, j’ai souhaité un programme qui bousculerait les chanteurs et les auditeurs, avec des ingrédients que l’on met rarement côte à côte bien que faisant tous partie du même siècle, le plus éclectique, le plus inventif : œuvres religieuses, œuvres profanes, théâtre musical, expériences sonores diverses.
Les compositeurs du XXe siècle ne renient rien, demeurent amoureux du son, de la vibration, de la voix, des harmonies mais n’oublient pas l’expressivité, la curiosité, la liberté et l’humour.
Pour certains, le siècle musical passé est déjà bien lointain, pour d’autres il ressemble à un ovni dont on ne voit pas l’entrée. Puisse ce concert vous sensibiliser et vous convaincre de toute cette belle richesse contemporaine.
Concert donné avec la participation du Collectif MULTIPISTES
JOSEPH GABRIEL RHEINBERGER (1839-1901)
Abendlied
FRANCIS POULENC (1899-1963)
Salve Regina
TROND KVERNO (1945-)
Ave Maris Stella
Györgi LIGETI (1923-2006)
Magány
Collectif MULTIPISTES
LUCIANO BERIO (1925-2003)
Sequenza pour voix (V. Barthélemy)
Chœur
MATYAS SEIBER (1905-1960)
Three nonsense songs
Collectif MULTIPISTES
GEORGES APERGHIS (1945-)
Pub 2 (V. Barthélemy)
JACQUES REBOTIER (1947-)
J’préfère les fleurs (F. Borsarello)
Chœur
TERRY RILEY (1935-)
Olson III
EINHOJUANI RAUTAVAARA (1928-)
Suite de Lorca
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Michel Pirson explique : au moment où le Chœur de chambre de Paris m’a demandé d’assurer la direction pour une période de transition, j’ai choisi de lui proposer un programme qui, symboliquement, pouvait représenter à la fois l’écoulement du temps et la floraison nouvelle?: les rivières et les fleurs.
Il s’agissait aussi de pouvoir travailler librement, dans un temps limité, sur les deux axes qui sont, pour moi, essentiels à notre pratique chorale?: l’écoute polyphonique et l’expressivité du chœur. Mon choix s’est rapidement orienté vers une musique qui nous offre un contact direct, éloquent, émouvant, plein d’énergie et de sensibilité.
Les compositeurs – du XIXe et du XXe siècle – sont anglais (Elgar, Barnby), américains (Erb, Lauridsen, Barber, Moore) et flamands (Schroyens, Posman).
AMICIS (sextuor vocal)
Mélodie traditionnelle des juifs de Turquie
Zur Michelo
ARTHUR SULLIVAN
The long day closes
JOHN BENNET
Weep, O mine eyes
Henry MANCINI Breakfast at Tiffany
Moon River
JAMES E. MOORE JR
Irish blessing
•
LE CHŒUR
LUCIEN POSMAN (1952-)
The little girl lost • The little girl found
SAMUEL BARBER (1910-1981)
To be sung on the water
EDWARD ELGAR (1857-1934)
My Love dwellt in a northern land
RAYMOND SCHROYENS (1933-)
from Six Dickinson Miniatures:
I died for beauty • I took my power in my hand
EDWARD ELGAR (1857-1934)
As torrents in summer
MORTEN LAURIDSEN (1943-)
La Rose complète (extrait de « Les chansons des Roses »)
DONALD ERB (1927-2008)
Shenandoah
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« Fêter la musique » avec des œuvres a cappella aussi différentes que des pièces de la Renaissance, comme les Cris de Paris, des chansons italiennes de Beethoven, les Trois chansons en français de Claude Debussy… peut paraître risqué. Mais ce risque est calculé !
C’est ce choix que le Chœur de chambre de Paris a fait pour le programme qu’il vous offre 21 juin, pour achever sa saison musicale.
La variété de style des morceaux interprétés, met en lumière l’incroyable abondance du répertoire choral, l’un des plus riches
– certains affirment LE plus riche – de toute l‘histoire de la musique.
Cette juxtaposition de styles exige de la part de ses interprètes de vraies facultés d’adaptation, mais elle a aussi rendu ceprogramme particulièrement attrayant à préparer.
Souhaitons-le donc aussi festif pour vous, auditeurs d’un soir, que pour ses interprètes… dans l’esprit du 21 juin !
Opus 62, 7 Lieder
1. Rosmarin
JOHANNES BRAHMS 1883-1897
Nei campi nelle selve
Fra tutte le pene
LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827
Opus 62, 7 Lieder
3. Waldesnacht
JOHANNES BRAHMS 1883-1897
Trois chansons (sur des textes de Charles d’Orléans)
1. Dieu ! Qu’il la fait bon regarder
2. Quand j’ai ouy le tabourin (solo : Solmy Lee)
3. Yver vous n’êtes qu’un villain
CLAUDE DEBUSSY
Revecy venir du printans
CLAUDE LEJEUNE
Les cris de Paris
CLÉMENT JANEQUIN
Ave verum
WILLIAM BYRD 1543?-1623
Regina cœli
GREGOR AICHINGER 1564-1628
O Nata lux
THOMAS TALLIS 1505-1585
Missa brevis : Gloria
RICHARD RODNEY BENETT 1936-2012
Odi et amo
CARL ORFF 1895-1982
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Réunir deux chœurs pour réaliser un concert est à la fois un pari et une expérience unique, comparable à un voyage où tout est possible. Pour les membres du chœur, il y a rencontre, émulation, et émotion à faire partie pour cette occasion d’un grand ensemble où l’on est porté par un volume sonore plus important. Aussi une telle expérience demande à chacun une faculté d’adaptation non négligeable face à deux directions musicales. Du côté des chefs de chœurs c’est une rencontre amicale et un échange enrichissant à travers la recherche de l‘identité d’un projet.
Chanter ou écouter le Requiem de Maurice Duruflé
est toujours un événement : chef-d‘œuvre de la musique française de la première moitié du XXe siècle (1947),
il a la grande force d’allier l’inspiration mélodique
grégorienne aux couleurs sonores infinies du grand orgue.
Les mélodies grégoriennes sont souvent reproduites presque textuellement (Introït, Agnus Dei, Lux aeterna,
In Paradisum). Elles peuvent aussi être mélodiquement modifiées comme dans le Pie Jesu confié à la voix de mezzo solo. Dans le Sanctus, le thème grégorien est d’abord reproduit et harmonisé pour les 3 voix féminines pour se prolonger en un puissant crescendo.
Sarah Soularue (orgue)
Virginie Fouque (mezzo)
Choral varié
sur le thème du Veni Creator pour orgue op. 4
MAURICE DURUFLÉ 1902-1986
Litanies à la Vierge noire pour chœur de femmes et orgue
FRANCIS POULENC 1899-1963
Quatre petites prières de Saint-François d‘Assise
pour chœur d’hommes a cappella
FRANCIS POULENC
Quatre motets sur des thèmes grégoriens
pour chœur a cappella
MAURICE DURUFLÉ
• Ubi caritas
• Tota pulchra es (pour voix de femmes)
• Tu es Petrus
• Tantum ergo
REQUIEM op.9
MAURICE DURUFLÉ
Le programme Regina Cœli permet de découvrir de multiples facettes de la musique sacrée en France à l’époque baroque :
– Tout d’abord des motets composés sur des psaumes :
Nisi Dominus, Laudate pueri Dominum et Jubilate Deo. Chez Charpentier, ces pièces sont influencées par la musique italienne, tout comme dans ses « histoires sacrées » (le sacrifice d‘Abraham, Judith, le reniement de Saint-Pierre) où le compositeur emprunte à l’opéra certaines constructions – alternance entre duos de solistes
et chœurs, intermèdes instrumentaux, etc.
– Deux des œuvres interprétées sont des “quinque”
ou pièces à cinq voix : Laboravi de Rameau, en écriture fuguée, et Transfige dulcissime Jesu de Charpentier.
Celle-ci est une grande fresque musicale en plusieurs mouvements enchaînés, sur un texte de dévotion non biblique, écrit par un homme d’église contemporain du compositeur.
– Enfin, la pièce de Delalande, Regina cœli, qui clôt le programme, est, à la manière de Lully ou de Dumont la miniature d’un grand motet à la française, davantage destiné à la pompe royale qu’à l’expression de la foi catholique.
Soprano Antonine Bacquet
Haute-contre Bertrand Dazin
Taille Damien Roquetty
Basse François Joron
Orgue positif Anne-Marie Blondel
Basse de viol Marie-Françoise Bloch
Théorbe Isabelle Auneau
Violons Paul Monteiro et Augustin Lusson
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Le chant des Oyseaux est un programme sur deux périodes différentes avec des pièces de musique religieuse du XXe siècle en première partie, et des madrigaux et chansons de la Renaissance pour la seconde.
Les pièces sacrées choisies montrent plusieurs facettes de l’expression de la foi : ferveur et authenticité chez Poulenc et Villa-Lobos, expressions vocales contrastées et presque théâtrales avec Bardos, méditation intense avec Olivier Messiaen.
La partie profane sera composée du « Chant des oyseaux » si justement renommé, ainsi que de deux pavanes françaises « Belle qui tiens ma vie » et « Au joly boys » au rythme lent et posé, typique de cette danse de cour.
Quelques madrigaux italiens clôtureront ce programme avec notamment un exemple typique à cinq voix de Marco de Gagliano de Florence, qui rappelle l’expression imagée de Claudio Monteverdi, son contemporain vénitien.
Le choix de ce répertoire si différent entre première et seconde partie a été justifié par l’intérêt pour le chœur de découvrir et de revisiter un répertoire religieux intense et profond avec certaines pièces incontournables comme les motets de Francis Poulenc et l’exercice du madrigal et des polyphonies françaises interprétées en ensemble réduit à huit voix, signe, une nouvelle fois encore, de l’immense diversité et intérêt du répertoire vocal polyphonique.
Read More →L’opportunité de réaliser un programme composé d’œuvres de musique de chambre et d’œuvres vocales est apparue comme une occasion à saisir.
Le caractère populaire présent dans l’opus 102 de Schumann pour violoncelle et piano (danses, berceuse, ballades à l’esprit enjoué) se retrouve dans l’opus 145 pour chœur a cappella :
les textes employés dépeignent des scènes rurales et quotidiennes : Der Schmid (le forgeron), die Nonne (la nonne), der Sänger (le chanteur).
Ces deux opus datent de la même année 1849, période extrêmement créatrice dans la vie de Schumann.
Deux des quatre Lieder pour chœur de Schubert ont aussi cet aspect populaire par le choix des textes et leur mise en forme musicale (Die Geselligkeit et Der Tanz).
Enfin, le « Zigeunerleben » de Schumann finira le programme sur une couleur d’Europe centrale courante chez les compositeurs romantiques (Brahms, Verdi …)
Piano Sabine Ayvazian
Violoncelle Sylvane Jonathan
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Un programme centré sur des œuvres vocales baroques italiennes et allemandes. Claudio Monteverdi y tient une place prépondérante. Cet immense compositeur assure la charnière entre la prima pratica de la Renaissance et l’esthétique baroque. Les motets de ce programme montrent un mélange des deux styles avec l’emploi d’une polyphonie très foisonnante caractéristique de la Renaissance. Les voix sont soutenues par la basse continue (ici réalisée à l’orgue, à la viole de gambe et au théorbe) élément constitutif en musique baroque. Monteverdi impose son langage bien personnel : dissonances expressives, décalages rythmiques, changements de tempi… soulignant à tous moments la signification des textes religieux.
Une pièce de Heinrich Schütz, en latin de style plus italien qu’allemand rappelle l’influence du maître vénitien.
Dietrich Buxthude et Johan-Sebastian Bach encadrent le compositeur italien, l’un étant le précurseur de l’autre et tous deux maîtres d’une écriture polyphonique rigoureuse et fortement expressive.
Le motet Lobet den Hern clôt le programme et rappelle une nouvelle fois que Bach a poussé à son sommet l’écriture vocale polyphonique
Orgue Anne-Marie Blondel
Viole de gambe Mathias Ferre
Théorbe Isabelle Auneau
Programme a cappella, célébrant le retour du printemps sous toutes ses formes : de l’éclosion de la nature à la célébration de l’amour et des rencontres galantes renouvelées.
Une savoureuse balade musicale, composée d’œuvres de Clément Jannequin, Claude Lejeune, et de pièces de compositeurs plus modernes comme Claude Debussy, Florent Schmitt (A Contre-Voix) ou Marc Deranse.
Pièces de musique sacrées de Franz Joseph Haydn, Johann Michael Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart.
« Notre âme », à chaque fois touchée à l’audition de ces pièces religieuses de la fin du XVIIIe siècle,
messe et motets composés par les deux frères Haydn, et par Mozart.
Dans chacune des pièces, on retrouve précision d’écriture entre réponses solistes et chœur,pureté de lignes et finesse du discours empruntés à l’esthétique baroque.
Dans les deux motets pour voix de femmes de Johann Michael Haydn, Beatus vir et Anima nostra, équilibre et émotion contenue au moyen d’une écriture vocale paraphrasée par celle des instruments à cordes.
Le Salve regina de Franz-Joseph et celui de son frère cadet Johann Michael pour chœur mixte encadreront ces pièces à voix égales.
Mozart a 13 ans lorsqu’il écrit la Missa brevis en ré mineur (KV 65), 20 ans quand il compose les motets Misericordias Domini, Alma Dei creatoris et Sancta Maria mater Dei.
Ave verum quant à lui, date de l’année de sa mort (1791).
Ces pièces sacrées délicates et raffinées dans leur aspect aérien sont par moments aussi teintées
de couleurs dramatiques et sombres.
AVEC
France-Pascale Chevalier, 1er violon
Fanny Lévêque, 2e violon
Liana Kharadze, alto
Fettouma Ziouani, violoncelle