Le chant des Oyseaux est un programme sur deux périodes différentes avec des pièces de musique religieuse du XXe siècle en première partie, et des madrigaux et chansons de la Renaissance pour la seconde.
Les pièces sacrées choisies montrent plusieurs facettes de l’expression de la foi : ferveur et authenticité chez Poulenc et Villa-Lobos, expressions vocales contrastées et presque théâtrales avec Bardos, méditation intense avec Olivier Messiaen.
La partie profane sera composée du « Chant des oyseaux » si justement renommé, ainsi que de deux pavanes françaises « Belle qui tiens ma vie » et « Au joly boys » au rythme lent et posé, typique de cette danse de cour.
Quelques madrigaux italiens clôtureront ce programme avec notamment un exemple typique à cinq voix de Marco de Gagliano de Florence, qui rappelle l’expression imagée de Claudio Monteverdi, son contemporain vénitien.
Le choix de ce répertoire si différent entre première et seconde partie a été justifié par l’intérêt pour le chœur de découvrir et de revisiter un répertoire religieux intense et profond avec certaines pièces incontournables comme les motets de Francis Poulenc et l’exercice du madrigal et des polyphonies françaises interprétées en ensemble réduit à huit voix, signe, une nouvelle fois encore, de l’immense diversité et intérêt du répertoire vocal polyphonique.
Read More →L’opportunité de réaliser un programme composé d’œuvres de musique de chambre et d’œuvres vocales est apparue comme une occasion à saisir.
Le caractère populaire présent dans l’opus 102 de Schumann pour violoncelle et piano (danses, berceuse, ballades à l’esprit enjoué) se retrouve dans l’opus 145 pour chœur a cappella :
les textes employés dépeignent des scènes rurales et quotidiennes : Der Schmid (le forgeron), die Nonne (la nonne), der Sänger (le chanteur).
Ces deux opus datent de la même année 1849, période extrêmement créatrice dans la vie de Schumann.
Deux des quatre Lieder pour chœur de Schubert ont aussi cet aspect populaire par le choix des textes et leur mise en forme musicale (Die Geselligkeit et Der Tanz).
Enfin, le « Zigeunerleben » de Schumann finira le programme sur une couleur d’Europe centrale courante chez les compositeurs romantiques (Brahms, Verdi …)
Piano Sabine Ayvazian
Violoncelle Sylvane Jonathan
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Un programme centré sur des œuvres vocales baroques italiennes et allemandes. Claudio Monteverdi y tient une place prépondérante. Cet immense compositeur assure la charnière entre la prima pratica de la Renaissance et l’esthétique baroque. Les motets de ce programme montrent un mélange des deux styles avec l’emploi d’une polyphonie très foisonnante caractéristique de la Renaissance. Les voix sont soutenues par la basse continue (ici réalisée à l’orgue, à la viole de gambe et au théorbe) élément constitutif en musique baroque. Monteverdi impose son langage bien personnel : dissonances expressives, décalages rythmiques, changements de tempi… soulignant à tous moments la signification des textes religieux.
Une pièce de Heinrich Schütz, en latin de style plus italien qu’allemand rappelle l’influence du maître vénitien.
Dietrich Buxthude et Johan-Sebastian Bach encadrent le compositeur italien, l’un étant le précurseur de l’autre et tous deux maîtres d’une écriture polyphonique rigoureuse et fortement expressive.
Le motet Lobet den Hern clôt le programme et rappelle une nouvelle fois que Bach a poussé à son sommet l’écriture vocale polyphonique
Orgue Anne-Marie Blondel
Viole de gambe Mathias Ferre
Théorbe Isabelle Auneau
Programme a cappella, célébrant le retour du printemps sous toutes ses formes : de l’éclosion de la nature à la célébration de l’amour et des rencontres galantes renouvelées.
Une savoureuse balade musicale, composée d’œuvres de Clément Jannequin, Claude Lejeune, et de pièces de compositeurs plus modernes comme Claude Debussy, Florent Schmitt (A Contre-Voix) ou Marc Deranse.
Pièces de musique sacrées de Franz Joseph Haydn, Johann Michael Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart.
« Notre âme », à chaque fois touchée à l’audition de ces pièces religieuses de la fin du XVIIIe siècle,
messe et motets composés par les deux frères Haydn, et par Mozart.
Dans chacune des pièces, on retrouve précision d’écriture entre réponses solistes et chœur,pureté de lignes et finesse du discours empruntés à l’esthétique baroque.
Dans les deux motets pour voix de femmes de Johann Michael Haydn, Beatus vir et Anima nostra, équilibre et émotion contenue au moyen d’une écriture vocale paraphrasée par celle des instruments à cordes.
Le Salve regina de Franz-Joseph et celui de son frère cadet Johann Michael pour chœur mixte encadreront ces pièces à voix égales.
Mozart a 13 ans lorsqu’il écrit la Missa brevis en ré mineur (KV 65), 20 ans quand il compose les motets Misericordias Domini, Alma Dei creatoris et Sancta Maria mater Dei.
Ave verum quant à lui, date de l’année de sa mort (1791).
Ces pièces sacrées délicates et raffinées dans leur aspect aérien sont par moments aussi teintées
de couleurs dramatiques et sombres.
AVEC
France-Pascale Chevalier, 1er violon
Fanny Lévêque, 2e violon
Liana Kharadze, alto
Fettouma Ziouani, violoncelle
Sur des textes sacrés à la gloire de Dieu et du monde qu’Il a créé dans lequel l’homme n’est que peu de chose, les musiques poignantes ou joyeuses de Henry Purcell, William Croft, Maurice Greene…, un concert donné sous la direction de Morgan Jourdain.
…Applaudissez !
Peuples, battez tous des mains,
Acclamez Dieu par un ban joyeux.
Car le seigneur, le Très-Haut, est redoutable;
Il est grand roi sur toute la terre
Il nous soumet des peuples
Et met des nations sous nos pieds.
Dieu est monté parmi les ovations,
À la sonnerie du cor, lui, le Seigneur,
Chantez Dieu, chantez !
Chantez pour notre roi, chantez !
Car c’est le roi de toute la terre, c’est Dieu.
Chantez pour le faire savoir
AVEC
Raphaël Pichon à l’orgue
Au profit d’Amnesty international un programme très original composé de pièces pour instruments solos et chœur (chœur et violoncelle, chœur et guitare, chœur et violon, et chœur et hautbois), un concert sous la direction de Didier Bouture.
AVEC
Marie Deremble, violoncelle
Marie Deremble poursuit une double carrière de violoncelliste et de chef de chœur.
Elle a étudié le violoncelle avec Michel Strauss et Emmanuelle Bertrand, et la direction de choeur avec Catherine Simonpietri et Pierre Cao. Lauréate d’un DEM de violoncelle au CNR de Boulogne-Billancourt et d’un DEM de direction de chœur au CNR d’Aubervilliers, elle a obtenu deux diplômes d’État, en violoncelle et direction de chœur.
Membre de l’ensemble instrumental “Carpe Diem”, avec lequel elle a réalisé un enregistrement en 2003 (L’Enfance du Christ, de Berlioz) et prépare un deuxième CD (La Boîte à joujoux, de Debussy), elle se produit en de nombreux concerts, à l’Opéra national d’Avignon, au Théâtre des Champs-Élysées, à la Péniche Opéra…
En 2005, Marie Deremble se produit à la Péniche Opéra dans le spectacle “Cantates de Bistrot”, musique de Vincent Bouchot, et avec l’ensemble “Carpe Diem” pour une série de concerts (La Flûte Enchantée, de Mozart).
Outre plusieurs chœurs amateurs, (le chœur “Eclats de Voix”, l’ensemble vocal “Losange”), elle dirige unensemble vocal de chanteurs professionnels, “Carpe Vocem”. Depuis 2004, elle assure la direction musicale de la maîtrise de Saint-Germain-des-Prés. Passionnée de pédagogie, elle enseigne aux conservatoires des 14e et 6e arrondissements de Paris et à l’ENM de Bobigny (93) ; elle est aussi l’auteur d’une méthode d’apprentissage précoce du violoncelle et organise de nombreux concerts pédagogiques.
Christine Martin-Culet, guitare
Christine Martin-Culet est issue de l’École normale de musique de Paris et de l’École nationale de musique de Saint-Germain-en-Laye où elle obtient ses diplômes avec les plus hautes distinctions.
Premier prix avec les félicitations du jury du concours de l’UFAM en solo et en musique de chambre, elle poursuit sa carrière de concertiste tout en enseignant au conservatoire municipal de Mée-sur-Seine. Elle a représenté la France au Festival international de
Vendôme et a été soliste avec l’ensemble “Loire Cordes”. Très intéressée par la pédagogie, elle est titulaire du diplôme pédagogique Edgar Willems ainsi que du diplômed’État de professeur de guitare. Elle donne régulièrement des concerts en solo mais également en duo de guitares ou en accompagnement d’une chanteuse lyrique.
David Braccini, violon
Après des études musicales au conservatoire de Lausanne d’où il sort avec un premier prix de virtuosité, il se passionne pour la musique de chambre en créant notamment le quatuor “Hölderlin”, avec lequel il fera de nombreux concerts. Il est régulièrement invité par des formations telles que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philarmonique de Radio France, l’Orchestre de l’Opéra de
Paris, l’ensemble 2E2M. David Braccinni est actuellement membre des “Archets de Paris”.
Arnaud Guittet, hautbois
Né en 1983, Arnaud Guittet reçoit en 2001 un premier prix de hautbois au CNR de Rueil-Malmaison, suivi d’un prix d’excellence dans la classe de Daniel Arrignon. En 2004, il obtient un premier prix de hautbois dans la classe de Jean-Claude Gaboulay au CNR de Paris. Il est également élève dans la classe de musique de chambre de Paul Meyer et Eric Lesage, ainsi que dans le département de formation à l’orchestre (DFO). Il se produit dans divers orchestres tels que l’Orchestre Paul Kuentz, l’Orchestre symphonique des Jeunes d’Île-de-France (OSJIF) ou l’ensemble “Intermezzo” avec lequel il a joué en soliste ; également en musique de chambre
avec le quintette “Vent d’Anges”, dont il est membre fondateur.