Le chant des Oyseaux est un programme sur deux périodes différentes avec des pièces de musique religieuse du XXe siècle en première partie, et des madrigaux et chansons de la Renaissance pour la seconde.
Les pièces sacrées choisies montrent plusieurs facettes de l’expression de la foi : ferveur et authenticité chez Poulenc et Villa-Lobos, expressions vocales contrastées et presque théâtrales avec Bardos, méditation intense avec Olivier Messiaen.
La partie profane sera composée du « Chant des oyseaux » si justement renommé, ainsi que de deux pavanes françaises « Belle qui tiens ma vie » et « Au joly boys » au rythme lent et posé, typique de cette danse de cour.
Quelques madrigaux italiens clôtureront ce programme avec notamment un exemple typique à cinq voix de Marco de Gagliano de Florence, qui rappelle l’expression imagée de Claudio Monteverdi, son contemporain vénitien.
Le choix de ce répertoire si différent entre première et seconde partie a été justifié par l’intérêt pour le chœur de découvrir et de revisiter un répertoire religieux intense et profond avec certaines pièces incontournables comme les motets de Francis Poulenc et l’exercice du madrigal et des polyphonies françaises interprétées en ensemble réduit à huit voix, signe, une nouvelle fois encore, de l’immense diversité et intérêt du répertoire vocal polyphonique.